Riposteb3 Actualité Histoire Livre

54. Le Standard

 

 

ICI WALLONIE

 

https://static.blog4ever.com/2009/07/332484/artfichier_332484_2002449_201304193129828.jpg

 

LE STANDARD

 

Le Royal Standard Club Liégeois (Matricule 16 de la Fédération de Football) fêtera au printemps prochain ses septante-cinq ans. En 1898, des potaches issus du collège Saint-Servais jouèrent à. Cointe â praximité de la Laiterie. Temps héroïques sur un curieux terrain avec un matériel de fortune.

Bientôt pourtant, le Standard, mieux organisé, évoluait sur la pelouse du vélodrome de la Boverie, après que le R.F.C. Liégeois eût quitté ces lieux. Une vieille rivalité allait naitre. Si les primitifs «Rouge et Blanc» venaient pour la plupart de Saint-Servais, les « Rouge, et ,Bleu » sortaient de l'Athénée de la rue des Clarisses. Résultat : matches épiques entre Athénée et Collège, qui préludèrent aux mémorables derbies. Les élèves de l'Athé­née, portaient sur la casquette à visière les initiales A. R. d'où le surnom d'  « apprentis ramoneurs ». Sur le bonnet d'astrakan des collégiens, se lisaient S. S. (d'où « sales singes »),

Le Standard était à l'aise à la Boverie : tribune couverte, vestiaires avec douches, éducation physique, bas­sin de natation, canotage et tours de piste sur hautes bécanes au célèbre anneau de bois. Mais vint la décision de démolir le stade-vélodrame pour établir, à l'occasion de, l'Exposition Universelle de 1905, le Palais des Beaux­Arts. Le Standard s'en fut à Grivegnée derrière le casino pour y disputer le championnat de division II.

Hélas ! Il lui fallut, bientôt rendre le terrain au principal locataire. Et c'est alors qu'en 1909, le club s'installait à Sclessin dans une contrée très champêtre.. Il nous souvient de l'arbre légendaire qui se dressait derrière la cage et devant le vestiaire, côté Meuse. Ce témoin sylvestre vécut long­temps, et c'est ainsi que nous vîmes le redoutable Robert Coppée de l'Union Saint-Gilloise, briser une Branche maîtresse d'un shoot fulgurant.
Mais : n'anticipons pas !

En cette mème année 1909. le Standard entrait en première division après un match mémorable à Courtrai. Il devait y demeurer jusqu'en 1913 (chiffre maléfique), car, en fin d'une saison mouvementée, les «Rauches>> redescendaient en promotion, après une « belle» malheu­reuse contre la  Gantoise à Bruxelles. Durant la guerre 14-18 le Standard ne reprit ses activités qu'en 1917. Dès 1918, il reçut les renforts des éléments revenus du front de l’Yser.

A présent, très sûr de lüi, le grand club regagnait en 1920-1921, les rangs de la division I aux accents du chant populaire écrit par l'excellent et regretté Maurice Grisard :« Ils iront vainqueurs. --- En, division pre­mière - Et leurs supporters les couvriront de fleurs.

Depuis, le Standard n'a plus quitté les rangs de l'élite, et, il est superflu de rappeler ici ses performances nationales et internationales, ainsi que la valeur de ses diffé­rentes disciplines. Ses installations n'ont cessé de se moderniser et de s'agrandir. En l930, le Standard alla battre l'Antwerp qui, se croyait, déjà champion, avait préparé les fleurs pour couronner son titre. C'est le Cercle de Bruges qui en bénéficia avec un point d'avance. Précisons que Standard signifie, en anglais,  « Etendard », mais aussi «Qui a de la qualité, du type».

Georges REM.

 



19/04/2013
0 Poster un commentaire