Riposteb3 Actualité Histoire Livre

2. Du culturel. ( GRETRY )

ICI WALLONIE

 

 

 

DU  CULTUREL ( André-Ernest-Modeste GRETRY  1741 – 1813

 

Une lectrice nous écrit ceci :

 

« Ce matin, Liège s'éveillait sous des rayons d'un soleil fugitif.

Le bus n° 4 filait allègrement emportant son contingent de voyageurs dont j'étais (et qu'il cahotait sans vergogne). J'enten­dais -• sans le vouloir - l'entretien de trois militaires. L'œi.t globuleux et rouge d'un signal nous immobilisa soudain devant le théâtre de Wallonie d'où ne s'échap­paient à cette heure que les accords ailés et roucoulants de pigeons amoureux.

Je ne manque jamais d'adresser une pensée émue à la statue de Grétry se dressant au coeur de sa ville natale entourée de parterres abondamment fleuris où s'ébattent moineaux et merles moqueurs.

 

J'admirais une fois de plus ce charmant ensemble quand je fus tirée de ma rêverie par un des militaires qui deman­dait : « Tiens, qui est-ce ? »

«C'est un général fran­çais », répondit l'autre, sérieux comme un pape. Un ange passa...

« G...R...E...T...R...Y... »  épela le premier laborieusement, tandis que le bus repartait en passant devant la statue.

Le troisième, qui n'avait encore rien dit, répéta « Grétry » cherchant à coup sûr de lointaines réminiscences d'une non moins lointaine et laborieuse instruction... puis ils en restèrent là, pensant déjà à autre chose.

 

J'eus encore le temps de fixer les yeux de la statue... Est-ce une illusion?

J'en doute encore, mais je jurerais qu'un clin d'oeil malicieux fusait sous la paupière rigide tandis qu'au bout du bras, un rouleau de la partition tressautait, comme agitée par un rire frondeur. ».

 

C'est gentiment dit 

 

Mais que voulez-vous, notre époque vouée aux centres culturels, ne peut tout oon­naître, y compris la musique et les musiciens !

Dites ­nous un peu le nombre de pianistes amateurs qui exis­tent encore dans notre pays ? (La guitare a tout pris.)

Alors qu'autrefois... !

Dites-nous quels efforts on déploie pour maintenir le souvenir des artistes et des bienfaiteurs défunts.

Dites-nous aussi pourquoi les per­son,nages statufiés ne portent, très souvent que leur nom sans aucune autre mention ?

Grétry est de ceux-là.

 

Il existe  une autre manière culturelle à peu de frais en tout cas (et sans démolir) de donner un petit cours d'histoire aux passants.

C'est sur les plaques des rues. Elles devraient, quasi toutes, expliquer succintement leur origine et le pourquoi de leur baptême. Nous avions, après le regretté Marcel Fabry, été chargé de cette mission.

Hélas ! on l'a réduite à presque rien. On s'est même souvent fourvoyé dans les textes.

Ndlr : Mieux. De nos jours on ajoute une marque commerciale pour faire «pognon»

Du culturel , -nous en désirons, (oh combien!). Mais que ce soit à bon escient et sans jeter les portes par les fenêtres.

Il faudrait aussi éduquer les parents. Certains en ont grand besoin !

Du culturel, donnez nous-en mais ne détruisez pas ce qui existe et surtout ne le compliquez pas jusqu'à demander un conservatoire à Cras-Avernas et une université à Steenockerzeele.

Les simples maîtres de musique nous définissaient ce qu'était Grétry par le simple et émouvant : « Où peut-on être rnieux qu'au sein de sa famille... »

Mais, restons-en «1à » comme disait notre professeur et sans en vouloir à personne !

 

Georges REM.    « La Wallonie » journal bien liégeois disparu.

 

Surprise --- > Cliquez sur http://fr.wikipedia.org/wiki/gretry  

 



11/07/2009
0 Poster un commentaire