34. Dinant
ICI WALLONIE
DINANT
L'aimable ville mosane est curieuse d'étroitesse sur sa rive droite : « Deux rues, deux quais. Tout Dinant est à peu près là », disait Jean d'Ardenne qui a conté sur la citadelle une histoire peu banale.
La voici :
« La carrière militaire du fort, construit en 1818 par les Hollandais, avait été marquée par une aventure peu ordinaire.
L'infortunée ville des Copères qui avait subi tant d'attaques diverses et éprouvé tant de malheurs, fit l'expérience d'un système d'agression tout à fait inédit.
Cet accident arriva un beau jour de l'été de 1838, une fuite s’étant déclarée dans la fosse d'aisance de la citadelle. Et toc!
Bref, il plut sur la cité ce que vous devinez ! Mais on assure que c'est là un signe de richesse !
Les pains d'épices de Dinant conservent grande réputation. Ce sont en réalité d'aimables « dinanderies» comestibles.
Ceux en pâte très dure qui, de notre temps d'enfance, représentaient la Croix d'honneur, le serpent boa, la grappe de raisins ou là tour en bulbe de la Collégialle!
Les autres, dits de Rins (ët non de Reims), très mous, d'un brun foncé en forme de rose épanouie. Rins est le nom de leur auteur.
Les Dinantais Sax (père et fils) ont inventé le saxophone. Le saviez-vous ?
La gastronomie dinantaise se spécialise également par la “flamiche” ou tarte aux oeufs, beurre et fromage qui donne souvent lieu à une épreuve peu banale.
Le recordman doit engouffrer bon nombre de quartiers dont un seul pourrait suffire à calmer une faim ordinaire.
En amont de Dinant, la Meuse fait une courbe jusqu'à Anseremme et Moniat, repoussée par un mamelon que couronne la ferme de Rond-Chêne. La Lesse débouche d'en face où se développe la chaîne superbe qui commence à la citadelle de Dinant et vient finir au Rocher Bayard..Rien n'est plus pittoresque!
Georges REM