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36. Procès peu banal

ICI WALLONIE

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PROCES PEU BANAL

 

Nous voudrions connaître le nombre d enfants, en âge de raison, qui croient encore à saint Nicolas ?

Bon noùbre en tout cas feignent d'y croire par illusion et... intérêt.

En 1951 en France il y eut une levée de crosses de la part de certains évêques contre 1a légende du Père-Noël.

C'était parfaitement idiot. “Il ne faut faire aux enfants nulle peine, même légère” nous dit une mélodie (de Massenet, croyons-nous).

 

C'est ainsi qu'en décembre 1930 se déroula à Paris une scène peu ordinaire au domicile d'une famille aisée. Un professeur donnant une leçon particulière à un gosse ayant à peine sept ans, écoutant son élève qui se réjouis­sait de l'arrivée du Père Noël par la cheminée, répliqua d'un ton rude “ Quoi, a sept ans vous croyez encore au Père Noél ».

Puis, dans un petit discours, il entreprit la démolition du mythe avec des précisions indiscutables. L'enfant, déçu, raconta le fait à ses parents. Fureur du père qui congédia illico le professeur et l'assigna en payement de 10.000 francs de dommages et intérêts pour avoir outrepassé ses droits d'instituteur et détruit une légende bien douce.

 

Ce fut un joli tollé au Palais de Justice. L'inoubliable chroniqueur parisien Géo London fit, du procès, un compte rendu remarquable. Il y eut finalement un arrangement à l'amiable. Le professeur versa 500 francs à une famille pauvre et le papa du petit garçon y ajouta 2.000 francs !

Mais le “ mal », si l'on peut dire, était fait ; et le gosse perdait une charmante rêverie noéliqúe.

Ses parents en éprouvèrent une peine profonde, ce qui incita les journaux catholiques à souligner le respect que l'on doit aux coutumes ancestrales.

 

Hélas ! l'Eglise, qui est en train de faire perdre une foule d'illusions à ses fidèles, ne croit plus ni à saint Nicolas  ni au Père Noël !

Ils n'ont qu'à s’arranger entre eux pour se faire respecter. Ils sont assez rusés pour cela, et comptent de nombreux complices !

 

Il y eut même jadis (nous croyons l'avoir déjà raconté) un Saint Nicolas folichon. Il se promenait place Saint-Lambert où après avoir caressé les enfants adres­sait à leur maman de galantes cochonneries. On l'arrêta. Nous allâmes le voir à la permanence centrale où il bénissait les agents. Il fut déféré au Parquet. Et c'est ainsi que saint Nicolas rejoignit saint Léonard, au château des «..100.000 briques”  comme disent les Lié­geois de leur prison ! (1)

 

Georges REM.

 

(1)  Ndlr :

 

Elle fut construite quasi totalement en briques rouges dans le quartier Saint Léonard.

Aujourd’hui démolie, elle fut remplacée par celle de Lantin sur le territoire de la commune de Juprelle et ce à son grand désespoir.

 

En effet, petite commune rurale en bordure de Liège avec un mini personnel, les entrées et sorties des détenus qui sont pour le moins très nombreux demandent double inscription au registre de la population voir  d’autres formalités d’autant qu’elle en compte une deuxième à Paifve …

Ne recevant aucune compensation financière de l’État pour ces prestations, Juprelle voudrait que cette prison devienne une enclave territoriale de la ville de Liège en ce compris un tronçon de route tel le couloir de Dantzig.

 

Nul ne se battra pour la cause à moins que « les flamands » …  quoique, à Liège, de nombreux établissements indiquent encore en vitrine « Men spreekt vlaams » ce que ne peut dire Mr Di Rupo hormis …  « Inderdaad » …

 

Décidément, dans la Principauté, rien n’est simple.

Le RÉDAC, produit 100 % du terroir. vous dit : C’est très bien ainsi et une autre fois il vous contera une autre aventure du Grand Saint Nicolas « de » Liège qui n’est en rien apparenté avec celui cité dans l’article de Georges REM, que nous avons bien connu. Georges fut un  journaliste du journal "La Wallonie" aujourd’hui malheureusement disparu.      



22/03/2011
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