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4. Avec Jean Muller + Commentaires du Rédac sur "La Populaire"

ICI WALLONIE,

 

 

 

AVEC JEAN MULLER

 

L'excellent artiste liégeois Jean Müller a fixé le décor de la vieille Populaire en la place du Maréchal Foch (ancienne place Verte). Sept cent exemplaires numérotés sont mis en vente et c'est bien ainsi car la Populaire, déjà vide, va disparaître du décor citadin. Ainsi s'évanouiront combien de souvenirs exaltants du socialisme !

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Ndlr :

 

Le rédac, comme militant JGS y passa une partie de sa jeunesse dans cette Maison du peuple de 1950 à 10.1967 date à laquelle il eut l'honneur en qualité de Président national de présider le Congrès National de la FNJGS consacrant la rupture définitive avec la social démocratie de l'époque (PSB).

Pour mémoire, c'est avec 89 % des voix du Congrès dit de "Rupture" que, devant une assemblée de qqs +- 250 délégués, se déroula cet événement incontestablement historique

 

Dans le bouquin autobiographique de l'auteur Georges Dobbeleer, ancien militant JGS également, titré "Sur les traces de la révolution – Itinéraire d'un trotskiste belge" le rédac bien que n'ayant jamais été affilié au mouvement Trotskyste mais en partageant largement les idées, avec de nombreuses photos à la clé il y est associé de très nombreuses fois. (Collection Utopie Critique. Editions Syllepse. 349 pages. 23 E. www.syllepse.net )

 

Quand le rédac sera "vieux", il rédigera aussi son autobiographie ...
Il en a vu de toutes "les couleurs" dont l'évanouissement cité au pargraphe précédent, certes de cette "Populaire" mais surtout du contenu politique et idéologique de ce Parti "Socialiste" Belge devenu aujourd'hui "Ps ou socialiste d'étiquette" porteur d'eau subjectif et objectif du Grand Capital comme nous ne cessons de le démontrer de mois en mois dans nos Sites et Blogs tout autant que nous démontrons au réel et en temps réel l'inanité malheureusement des Chapelles tous types dites de gauche de la gauche.

 

Le rédac.

 

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La Populaire avait conservé la façade de l'ancien hôte des Méan qui changea fréquemment de prapriétaíre. Le dit hôtel fut acquis par le Parti ouvrier et les syndicats en avril 1895 moyennant da somme de 160.000 francs  somme avancée par un nommé Marquet au taux de 4,5 %. L'hôtel, seigneurial était alors haussé d'un étage et, à l'intérieur, complètement transformé. Il existait autrefois, jouxtant le Phare, un porche donnant sur un couloir où les. marchands de crème glacée garaient leurs voitures à baldaquin.

 

Il nous souvient, hélas, de la fusillade du 3 juin 1912 quand, à la suite d'émeutes, des pandores ouvrirent le feu sur la Popu­laire en y faisant plusieurs morts dont un enfant. Abrité avec nos parents sur l'escalier menant au Phare; nous fûmes témoin de cette sanglante tragédie ! La trace des balles demeura visible très longtemps dans les vitres du local socialiste.

 

Jean Müller est un dessinateur et un peintre fort précieux. Il a reproduit la plupart des sites et demeures pittoresques de Liège, de la banlieue et de la province. Le Musée de la Vie wallonne et des organismes touristi­ques font souvent appel à son talent. Ancien professeur de dessin, Müller met à profit ses loisirs pour entre­prendre des pèlerinages littéraires, surtout en France et en Allemagne. Il a fixé les lieux où vécurent Lamar­tine au lac du Bo•urget, George Sand à Nouant, Châ­teaubriand à Cambourg, Alphonse Daudet à Champro­say, Beethoven à Bonn, Jeanne d'Arc à Domrémy, Mis­tral en Provence. Il a suivi, crayon en main, les pas de Hugo, de Juliette Drouet et de Balzac.

Tout cela, sac au dos, en globe-trotter impénitent.

Polyglotte, traduc­teur juré, Muller est aussi sculpteur et médailliste remar­quable.

Musicien dès son plus jeune âge, il compose, improvise au violon, à la flûte, au piano et à l'orgue.

Durant cinq ans, il occupa jadis le poste d'organiste en une église de banlieue que nous ne citerons pas.

Ce sacré bonhomme se mit un matin de dimanche à remplir « un vide » à une messe chantée par la célèbre invocation <. Oh Pa11as Athenae >~, tirée de « Phiphi », opérette ultra­légère ...

A la fin de la cérémonie, le curé félicita chaleu­reusement notre ami en déclarant que ce chant religieux était inégalable (si le curé avait su !).

 

Jean Müller fit son service militaire au 5e de Ligne, à Anvers. II y « croqua » sous-officiers, officiers, jusqu'au chef du bataillon. On l'exempta de corvée et d'exercice. Mais comme on ne pouvait lui accorder cette faveur à titre de dessinateur, on le nomma tailleur ! Ce qui fit dire à un capitaine caustique « Muller est ici et il est ailleurs ! >.

 

Georges REM.

 

P.S. --- On obtient le dessin de la Populaire chez André Dessis, rue Herman Rouleaux, ou chez Smeets, rue Chevaufosse. C.C.P. 7585.90.

 



23/09/2009
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