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47. Encore les faux !

ICI WALLONIE

 

ENCORE LES FAUX

 

Nous vous avions promis de revenir sur : le Salon international de la Police et de l'Exposition mondiale du Faux dans l'Art et l'Histoire» tenu à Paris en 1955. Quittant le domaine pictural, abordons les faux dans 1'Histoire et la politique. Ils sont étonnants : faux diplômes, faux testaments, fausses chartes, fausses archives, fausses généalogies, fausses lettres. On y voyait des mystifications qui eussent été simplement amusantes si elles n'avaient été vendues à prix d'or !

Les collectionneurs sont parfois d'une naïveté renversante. Ainsi de cet imbécile qui acheta une lettre de saint Pierre, une lettre en français!

 

Dans le domaine politique les faux de «L'affaire Dreyfus » étaient, c'est le cas de l'écrire émouvants. Dans une vitrine, les services de police exposaient la tragique documentation sur l'assassinat de Paul Doumer, président de la République française. Le meurtrier, Gorgulow, abattit le président au cours d'une visite qu'il faisait à « L'Exposition des Ecrivains combattants ». Gorgudow se présenta sous le nom de Paul Bréde et se fit dédicacer « La Bataille », de Claude Farrère pour mieux s'approcher de sa victime. Le livre était là, éclaboussé du sang à côté du browning de marque liégeoise (signalons que le tsar Nicolas de Russie fut exécuté lui aussi à l'aide d'un revolver de fabrication liégeoise!).

 

Et puis les faux timbres, les faux billets, les fausses monnaies, les faux cachets, les faux bijoux, les faux objets d’art, les faux dans les modes. Tout à s’y tromper! Nous allons à présent vous confier un faux personnel ! En classe, nous avions comme rédaction recopié exactement un texte émouvant de Victor Hugo.

Résultat : 0 sur 10 !

Non parce que le professeur s'était aperçu de la copie mais parce qu'il s'était mis à critiquer celle-ci et à la trouver archimauvaise pour le fond et la forme.

 

Nous commîmes un peu plus tard une autre plaisanterie. Nom avions un professeur charmant, élégant, distingué, compréhensif. - il s'appelait Poleur.

Durant un changement de cours, nous allâmes au tableau écrire en gros caractères : «Vouloir c'est , pouvoir! ». Et en dessous en wallon :« Voleûr c'est Poleûr ! ». Le professeur entra et rit de bon cœur.

C'est bien, dit-il, mais c'est un faux. Je n'ai jamais volé qu'à votre secours quand vous étiez dans le quatrième dessous.

Puis, un peu irrité, il demanda : « Qui a commis ce faux ? ». « C'est moi ! Couloir, si je n'y suis pas. »

Peu après, nouvelle sanction pour avoir, dans une dissertation, écrit :« La nuit tombait et personne pour la ramasser » ! ! !

 

Georges REM.



21/02/2013
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